Dernière journée à Liepaja

Hier soir, le compteur d'électricité a disjoncté plusieurs fois; apparemment, le sèche-linge et la machine à laver s'aiment d'un amour trop explosif et on ne peut pas les faire tourner ensemble. Plus de courant dans tout l'appartement. Une légère panique à bord jusqu'à ce qu'une gentille voisine nous remette tout ça en place.

Et ce matin, les lutines étaient particulièrement embêtantes, surtout Lapin Duracell qui n'avait pas suffisamment dormi.

Et comme l'a écrit Monsieur Saar hier, Liepaja a certes du charme mais du genre morbide, avec toutes ses maisons abandonnées et en mauvais état.

Donc Monsieur Saar et moi étions assez d'accord pour nous dire que lentement mais sûrement, nous serions heureux de rentrer chez nous; notre enthousiasme de voyageurs s'essouffle un peu.

Mais notre état d'esprit a changé au fur et à mesure de la journée.

Nous sommes tout d'abord partis au marché qui est un des rares endroits vivants et ouverts le dimanche à Liepaja. Et au risque de me répéter, nous aimons bien les marchés et celui de Liepaja était à la hauteur de nos attentes. Une jolie halle couverte dans laquelle on trouve les boulangers, les poissoniers et les bouchers, entourée des stands en plein air des marchands de fruits et légumes et de vêtements et chaussures.

Nous avons acheté des provisions pour demain pour notre voyage en car: à nouveau, nous avons prévu un pique-nique; départ à midi pour Klaipeda. Mais cette fois-ci, le trajet ne devrait durer qu'une heure et demie.

Les marchandes étaient très gentilles et souriantes; l'une d'entre elles nous a parlé en allemand, l'autre a refusé de nous vendre des biscuits, qui, à son avis, n'ont aucun goût et nous en a recommandé d'autres meilleurs et moins chers.

Puis retour à l'appartement pour le déjeuner et la sieste.

Pour le goûter, nous avions repéré ce matin sur le chemin du marché un salon de thé Cocorico, la Boulangerie, et nous y sommes allés.

 

Des gâteaux, pas très français mais très bons, et des crêpes qui, elles, avaient tout de la France.

Et une ambiance cosy, que nous ne nous attendions pas à trouver à Liepaja. On aurait pu trouver ce café dans un quartier bobo de Berlin ou de Londres et nous nous sommes effectivement sentis très loin d'ici.

 

Puis, direction la plage, un des autres endroits vivants de Liepaja un dimanche quand il fait beau.

Nous avons à nouveau pu admirer l'architecture si typique des stations balnéaires de la mer Baltique, mais il y a de nombreuses maisons qui font très mal au coeur.

 

Heureusement, il y a des exemples en bien meilleur état

 

La plage est belle comme à Pärnu; il faisait trop froid pour se baigner mais les lutines étaient heureuses de courir dans le sable.

Puis retour vers le centre-ville pour un dîner au restaurant. Nous voulions retourner dans celui où nous avions été vendredi soir, le Pastnieka Maja, mais malheureusement, fermé le dimanche. Donc retour à celui d'hier qui ne nous avait pas autant convaincu par la qualité de sa cuisine, mais qui a le mérite d'être ouvert le dimanche.